Cette charge 50 Ohms peut donc dissiper facilement 30 Watts et fonctionne jusqu’à 1 GHZ !
La résistance seule ne peut pas dissiper une telle puissance, il faudra la fixer sur un gros radiateur.
On trouve souvent dans les brocantes radioamateur.
Lorsque cette résistance dissipe la puissance fournie par l’émetteur une tension apparait à ses bornes.
Il suffit de la mesurer et d’en déduire la puissance,
c’est le rôle des composants connectés en parallèle sur la résistance.
Lorsque cette résistance dissipe la puissance fournie par l’émetteur une tension apparait à ses bornes.
Il suffit de la mesurer et d’en déduire la puissance,
c’est le rôle des composants connectés en parallèle sur la résistance.
Pour une puissance de 4 Watts RF,
nous déduisons avec la loi de Joule que la tension efficace aux bornes de R est de :
U= Racine de P x R (Racine de 4x50 = 14,1V (eff.))
C’est une tension RF à la fréquence de l’émetteur.
Il faut donc détecter cette tension sinusoïdale pour la rendre continue
et pouvoir la mesurer avec un simple Voltmètre.
Le circuit de détection est composé d’une diode et d’un condensateur.
La diode laisse passer l’alternance positive et bloque l’alternance négative,
le condensateur se charge à la valeur de crête de l’alternance positive.
La valeur de la tension continue est de 14,1 x racine de 2 = 20 Volts.
Sur le schéma "page suivante" il y a 2 diodes !
En effet, si on veut mesurer une puissance de 30W, on a 55V aux bornes de la diode !
La 1N5711 est une diode Schottky à faible seuil (~ 0,3V)
et qui monte très haut en fréquence mais elle ne peut pas supporter une tension inverse supérieure à 60 Volts environ.
Pour éviter de travailler près de sa valeur limite j’en ai donc mis deux en série.
La valeur réelle aux bornes du condensateur sera : 20 – 0,6= 19,4V.
Le galvanomètre sert à mesurer cette tension,
il doit donc comme tout voltmètre avoir la plus grande sensibilité possible
pour ne pas perturber la mesure. J’ai utilisé un modèle 100µA de récupération.